- Par Squali
- 10 décembre 2021
Un rapport de l’EHPM (European Federation of Associations of Health Porduct Manufacturers) sur l’oxyde d’éthylène (ETO) a été publié le 27/10/2021.
Pour rappel, l’oxyde d’éthylène peut être utilisé dans l’industrie agroalimentaire lors d’un traitement anti-microbien par fumigation, particulièrement contre Salmonella sp.
Dans cette article, l’EHPM précise que la plupart des alertes sur l’ETO ne concernent uniquement la présence de 2-chloroethanol (2-CE, métabolite de l’ETO), notamment pour les faibles présences, qui ne semble pas forcément provenir d’un traitement à l’oxyde d’éthylène. D’ailleurs, des produits concernés par ces alertes ne sont par sujets à ce type de traitement (ex : carbonate de calcium). D’après des études, le 2-CE pourrait provenir d’autre source (agents désinfectants par exemple, dont l’utilisation à évolué depuis la pandémie COVID).
Ils mentionnent également le fait que le 2-chloroéthanol est moins toxique que l’oxyde d’éthylène en terme de niveau d’exposition (DJA serait de 3.3 mg/personne/jour pour le 2-CE vs 0.1 mg/personne/jour pour l’ETO).
Une demande a donc été faite auprès de la Commission Européenne pour que l’EFSA entreprenne une évaluation des risques du 2-CE, et que deux LMR distinctes soit définies pour l’ETO et le 2-CE. En effet, il n’est plus possible de continuer à détruire tant de denrées alimentaires qui ne représenterait potentiellement aucun risque pour la santé humaine. De leur côté, l’EHPM s’engage à se lier aux chercheurs et universités pour le développement d’études scientifiques afin de définir les sources possibles de 2-chloroéthanol autre qu’une contamination à l’oxyde d’éthylène.
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